Huée d’indignations à l’assemblée nationale face au recul démocratique
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Le recul démocratique avec l’arrestation de certaines autorités et citoyens est en train d’être crié de partout ; les députés ne sont pas restés de marbre. Soda Ndiaye et Théodore Chérif Monteil ont tenu à dénoncer avec la dernière énergie ce qui se passe actuellement dans le pays. Plus ou moins opposée avec Yewwi Askan Wi (Yaw) sur le plan de la ligne de conduite politique, la coalition Aar Sénégal s’est aussi indignée. Manifestement, l’Honorable Marième Soda Ndiaye et Cie ne sont pas en phase avec le pouvoir concernant les arrestations des parlementaires, et non moins membres de la coalition Yewwi Askan Wi, Mame Diarra Fam et Déthié Fall. Assurément, Théodore Chérif Monteil considère ces arrestations arbitraires. «La coalition Aar Sénégal (As) s’inquiète, parce que depuis un certain temps, nous avons noté un recul démocratique au Sénégal. Nous avons noté une agression des libertés au Sénégal. La liberté de manifester est consacrée par la Constitution. Et notre Constitution ne dit pas qu’on doit demander une autorisation de manifester. Notre Constitution dit qu’on doit faire une déclaration de manifestation », a tranché l’Honorable–député Théodore Chérif Monteil, qui pense que les prohibitions de manifester doivent être une exception.
Ainsi, il a annoncé que sa collègue parlementaire Marième Soda Ndiaye et lui–même vont formuler une demande de cassation des poursuites contre leurs collègues mis aux arrêts, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale (Articles 51 et 51).
D’autre part, il croit que les règles de procédure contre l’Honorable Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly n’ont pas été respectées. «On ne peut pas l’amener en instruction sans lever son immunité parlementaire», fait–il savoir avant de dénoncer le fait que les Sénégalais soient en face d’un Etat hors–la–loi, «un Etat qui est train d’aller au–delà de toutes les règles pour asseoir son pouvoir», tonne monsieur Monteil qui rappelle beaucoup trop d’arrestations arbitraires.
Aussitôt après, Thierno Bocoum et Dr Abdourahmane Diouf ont bien voulu rappeler leur position concernant la tenue des législatives à date échue. Selon eux, il ne faudra surtout pas proroger la date déjà retenue pour ces échéances électorales pour faire plaisir aux coalitons Yewwi Askan Wi (Yaw) et Benno Bokk Yaakaar (Bby).