La variole du singe : des suspicions à Dakar
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Des cas de variole du singe avaient été suspectés à Dakar. Les analyses faites à ce titre au laboratoire de l’institut Pasteur de Dakar sont revenues négatifs. En clair, aucun cas n’a été confirmé pour le moment. Ces cas suspects ont été détectés par les agents de santé à partir de signes cliniques.
A signaler que la variole du singe ne fait pas partie de la liste des maladies ré–émergentes jugées prioritaires par les autorités sénégalaises. Mais le Sénégal a quand même renforcé le contrôle au niveau des frontières, la surveillance des points d’entrée et des groupes considérés à risque.
Il a été dit d’après les spécialistes en la matière que la variole du singe pourrait se transmettre « comme une infection sexuellement transmissible ».
« Le virus semble actuellement se transmettre comme une infection sexuellement transmissible, ce qui a décuplé sa transmission autour du monde », a par ailleurs précisé à «Reuters» David Heymann, un spécialiste des maladies infectieuses travaillant pour l’OMS.
D’autres scientifiques, appellent toutefois à la prudence sur ce point, rappelant que ce mode de contamination n’est pas le seul en cause dans l’épisode infectieux actuel.
Pour rappel, la variole du singe est caractérisée par l’apparition de lésions cutanées qui forment par la suite des croûtes, ressemblant à la varicelle.
De la fièvre, des maux de tête, de la fatigue ou encore des douleurs musculaires peuvent être associés à l’infection. Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe. L’infection se guérit d’elle–même, au bout de quelques jours ou quelques semaines.