Les embouteillages : la phobie journalière des travailleurs à Dakar

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- Dakar est une ville bondée de véhicules. Malgré les nombreux travaux d’amélioration de la mobilité, avec plusieurs autoponts réceptionnés et ouverts à la circulation, le problème persiste. Des bouchons sont notés partout ou presque.
De long files interminables ou à perte de vue de voitures qui bougent à peine. De la nationale entre Pikine et Patte d’Oie, sur l’autoroute à péage de plus en plus, entre Colobane et Dakar, sur l’avenue Bourguiba, la VDN, la Corniche Ouest, etc. et même les rues de quartiers qui servent de raccourcis, le constat est partout le même. Les embouteillages, maintenant c’est partout dans Dakar et sa banlieue. Une situation qui, de par sa nature désagréable surtout en cette période de forte chaleur où les nombreux passagers «étouffes» dans les transports en commun (bus, minibus, Ndiaga Ndiaye, cars rapides, taxis, clandos) et mêmes des véhicules particuliers et autres, semble mettre tous les citoyens d’accord sur le fait que les choses vont «de mal en pis».
Partout à Dakar, c’est le même scénario : des véhicules à perte de vue se déplaçant à pas de tortue. Si la situation est déplorable depuis plusieurs mois, les chantiers en cours notamment celui du Bus rapid transit (Brt) et la forte demande/pression depuis l’ouverture scolaire et universitaire avec le retour des élèves et étudiants, entre autres, à nouveau dans la circulation semblent aggraver le calvaire des usagers en ce mois d’octobre des plus chauds.
Des routes toujours en construction partout dans la capitale sénégalaise et qui ne sont pas prêtes à être livrées, se plaint Mor, un chauffeur de taxi, qui fustige le fait qu’«on creuse un endroit ; avant même de terminer les travaux, ils vont aller creuser quelques part ailleurs, laissant cet endroit excavé en rade. Ce qui crée ainsi de nouveaux des embouteillages». Il appelle à «plus de sérieux» dans la conduite des chantiers et demande aux concernés de «terminer les travaux dans les meilleurs délais pour permettre la fluidité du transport».
Transport en commun, particulier où encore les utilisateurs de motos, tous forment un rang sous le soleil ardent.
Comme pour remuer encore le couteau dans la plaie, avec l’ouverture des classes, élèves et étudiants comme enseignants, tous rejoignent les classes.