Préparatoires mondial 2022 : Sénégal affrontera l’Iran
![Illustration Aliou Cissé](https://hello-dakar.com/wp-content/plugins/trx_addons/components/lazy-load/images/placeholder.png)
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Le dernier match contre la Bolivie, le Sénégal s’en est facilement sorti avec deux buts à zéro. Le prochain sera contre l’Iran qui est d’un cran supérieur à la Bolivie ; mais Aliou Cissé est loin d’être inquiet « Un match avec un adversaire d’un cran au-dessus de la Bolivie. Mais, c’est ce genre de match là que nous cherchons. On s’était préparés à jouer d’abord la Bolivie ensuite pour le deuxième match face à l’Iran qui fait partie des meilleures sélections, sinon là meilleure équipe de l’Asie. Cela veut dire qu’on a fait un bon choix. L’Iran est aussi qualifié à la Coupe du monde. Donc, je pense que demain (aujourd’hui), on ira vers une confrontation assez intéressante. Dans cette période là où les matchs amicaux sont souvent rares, nous sommes très heureux de pouvoir jouer ce match. La Bolivie en 2002. La Bolivie aussi en 2022. Rien n’a été calculé. C’est le sort. Je ne pourrais pas dire que je serai superstitieux parce qu’en 2002, on a joué face à la Bolivie avant d’aller à la Coupe du monde en atteindre les quarts de finale. Si effectivement la Bolivie nous porte chance, tant mieux. Je ne vois pas les choses ainsi. C’est juste un adversaire qu’on a choisi parmi tant d’autres. Mais surtout, un adversaire qui colle à notre adversaire Sud-américain qui est l’Équateur »
«C’est surtout cela l’identité de cette équipe. Aujourd’hui, je le dis et je le répète : c’est un groupe qui a beaucoup d’amour, de soutien, et de solidarité. Nous vivons ensemble depuis pratiquement plus de 7 voire 10 ans qu’on se connaît. C’est une famille. L’objectif, c’était de construire un club Sénégal si je peux l’appeler ainsi. On a pratiquement réussi cela à travers l’équipe nationale où les garçons viennent et se sentent vraiment chez eux. Après, c’est du football. Il y a la concurrence. Tous les joueurs qui sont là, ont envie de jouer. Ceux qui ont démarré contre la Bolivie, leur prestation ne m’étonne pas. C’est parce que, s’ils sont là dans cette équipe nationale, c’est parce qu’ils ont des qualités. Il y avait d’autres joueurs.
Et, dans une équipe, il y a toujours la concurrence. Il y avait d’autres joueurs qui jouaient et je pense que l’objectif de ces deux matchs là, en réalité, c’est de pouvoir faire deux équipes. Et je l’ai dit depuis le début de ce stage là. C’est une opportunité de pouvoir donner du temps de jeu aux garçons dans un effectif et où ils ne jouent pas beaucoup. Ou des garçons qui ont eu en un moment donné, des transferts tardives. Donc à travers ces deux matchs là, je pense que c’est l’occasion justement de bonifier encore notre groupe. Pas seulement en qualité, mais aussi en quantité. Oui, c’est important de donner ce temps de jeu là. Est-ce c’est l’équipe qui va s’approcher de la coupe du monde ? Je n’en sais rien du tout. On est à un mois et demi de cette compétition. Et comme vous le savez aussi bien que moi, entre septembre, octobre et novembre, beaucoup de choses peuvent se passer. Mais, on a mis une équipe compétitive contre la Bolivie. Et cela nous tient à cœur de mettre une équipe compétitive contre l’Iran comme je l’ai dit. Ce sera un match très disputé. Deux équipes qualifiées à la Coupe du monde. Deux équipes qui ont envie de bien se préparer et de bien entamer le mondial. Les joueurs qui seront sur le terrain seront compétitifs. Et c’est l’occasion aussi pour nous de donner du temps de jeu à tout le monde. Même si je sais que c’est difficile. Peut-être que demain (ce soir, Ndlr), tout le monde ne jouera pas. Des 28 joueurs qu’on a choisis, peut-être que tout le monde ne jouera pas. Mais, ce qui est important, c’est de faire une revue d’effectif tout en n’oubliant pas la gagne et de mettre en place une équipe compétitive.